Les entreprises aiment les chercheurs, ils le leur rendent bien.

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Les entreprises accueillaient en 2013, dernières statistiques disponibles, 220 000 d’entre eux (162 000 équivalents temps plein).  Ce qui fait de la France un des premiers pays d’Europe, dans ce domaine. Le premier employeur de chercheurs en France, c’est l’entreprise. Elle en rémunère 61 %, soit 220 000 personnes, pour 162 000 postes équivalents temps plein, selon une note des services du ministère de l’Éducation, signée Laurent Perrain. Cette proportion est supérieure de 13 points à la moyenne européenne. On compte dans l’Hexagone, plus de neuf chercheurs pour 1000 actifs, mieux que l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie qui sont au sein l’UE, les pays qui consacrent les enveloppes les plus conséquentes à la recherche.

 

La note du ministère indique que les chercheurs en entreprise ont un profil différent de celui de leurs homologues des organismes publics. Ici, les ingénieurs sont plus nombreux, les titulaires d’un doctorat moins fréquents. En outre, près d’un tiers des chercheurs en entreprise titulaires d’un doctorat (hors discipline de santé) possèdent déjà un diplôme d’ingénieurs. En gros, on compte entre quatre et cinq ingénieurs pour un docteur dans les services de R et D en entreprise. Les détenteurs d’un master commencent à pointer le bout de leur nez : ils sont déjà 17 % dans les effectifs concernés.