Accueil chahuté pour le tandem dirigeant du groupe Orange

Le Conseil d’administration d’Orange a élu Jacques Aschenbroich, transfuge de Valeo, ex-cadre dirigeant de Saint-Gobain, président non exécutif du conseil d’administration du groupe Orange, et confirmé Christel Heydemann au poste de DG, secondée par Ramon Fernandez, DG délégué. Le nouveau président se flatte du « soutien de l’ensemble des parties prenantes d’Orange » et s’engage à « rendre exemplaire la nouvelle gouvernance ».

En apparence, le passage de relais est fluide. Pas pour toutes les parties. La CFE-CGC de l’entreprise insiste sur la défiance exprimée par les actionnaires externes (fonds et actionnaires individuels)à l’occasion du vote. « La résolution sur la nomination de Jacques Aschenbroich bien qu’ayant réuni 76 % des suffrages, a été rejetés par la moitié des actionnaires externes. C’est seulement grâce à l’État qu’il réussit son parachutage en tant qu’administrateur La CFE-CGC Orange constate que les dirigeants imposés par l’État n’emportent pas l’adhésion des actionnaires externes. C’est aussi la manifestation claire de la condamnation des dysfonctionnements d’une gouvernance entravée par l’État. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le résultat du vote des actionnaires externes (fonds et actionnaires individuels) est sans appel : la défiance face au duo des nouveaux est d’importance.

 

 

 

La résolution sur la nomination de Jacques Aschenbroich bien qu’ayant réuni 76% des suffrage a été rejeté par la moitié des actionnaires externes. C’est seulement grâce à l’Etat qu’il réussit son parachutage en tant qu’administrateur. La résolution sur la nomination de Valérie Beaulieu-James, elle emporte une quasi-unanimité avec 97% des suffrages.

 

 

 

La résolution sur la rémunération quant à elle adoptée à seulement 50,5%, a été rejetée par 80% des actionnaires externes. Il s’agit d’une opposition massive à la politique de rétribution des dirigeants.

 

 

 

La CFE-CGC Orange constate que les dirigeants imposés par l’Etat n’emportent pas l’adhésion des actionnaires externes.

 

C’est aussi la manifestation claire de la condamnation des disfonctionnements d’une gouvernance entravée par l’Etat. »