Lors de sa réunion de ce 27 juin, le conseil d’administration de l’Unédic a décidé de revaloriser les allocations chômage de 1,9% . Quelque 2,1 millions d’allocataires sont concernés par cette mesure qui s’appliquera dès le 1er juillet. C’est la deuxième hausse depuis le début de l’année, après celle, dite exceptionnelle, intervenue en avril dernier.
L’augmentation reste insuffisante, hurle la CGT. La centrale de Montreuil avait réclamé 10 € de plus par jour pour tous les allocataires et la définition d’un pécule plancher visant à hisser 40 % des allocations au-dessus du seuil de pauvreté. La secrétaire générale de la confédération, Sophie Bine, est venue soutenir le rassemblement organisé par le comité national des travailleuses et travailleurs privés d’emploi et précaires à proximité de l’Unedic. De son côté, FO également furieuse contre le niveau de revalorisation, estime que « les demandeurs d’emploi, dont la durée d’indemnisation a déjà diminué de 25% au 1er février 2023, conséquence de la réforme de l’Assurance chômage imposée par le gouvernement fin 2022, verront désormais leur pouvoir d’achat baisser considérablement ».