
À en croire les résultats du dernier baromètre trimestriel des TPE réallisé par Fiducial et l’Ifop, la majorité (57 %) des salariés interrogés préfèrent travailler dans une TPE.
L’enquête est catégorique : la majorité (57 %) des salariés interrogés préfèrent travailler dans une TPE. Cette proportion enregistre cependant une baisse significative de 18 points par rapport à 2006. Pour expliquer cette évolution, 37% des interrogés déclarent ressentir davantage de précarité dans les TPE que dans les grandes entreprises. Les jeunes de 18-24 ans sont surreprésentés parmi ceux qui soulignent la plus grande précarité dans les TPE par rapport aux plus grandes entreprises (63 % soit +26 points par rapport à la moyenne). Autre bonne nouvelle pour les très petites entreprises, la prime à la proximité des relations que les salariés leur accordent: plus de six sur dix s’accordent sur l’existence d’une meilleure ambiance de travail au sein des TPE (63 %) et 67% considèrent avoir plus d’autonomie et de responsabilités dans leur travail au sein d’une TPE.
Du point de vue des dirigeants, la quasi-totalité du panel (99 %) contre 86% des salariés, mettent en exergue la qualité du dialogue social dans leur entreprise. Signe supplémentaire d’un optimisme des dirigeants dans ce domaine, 63 % d’entre eux estiment que la qualité du dialogue social s’est plutôt améliorée dans leur entreprise ces dernières années. 14% affirment à l’inverse qu’elle s’est plutôt dégradée. 23 % n’ont pas constaté d’évolution.
Sur la question du dialogue social relatif aux droits et obligations respectifs des employeurs et des salariés au sein de leur entreprise, la quasi-unanimité des dirigeants de TPE (95 %) se déclare satisfaite. Près de 97 % des chefs d’entreprise déclarent être satisfaits de leurs employés, Les salariés sont quant à eux satisfaits à 82 % de leur situation professionnelle, dont 25 % très satisfaits, une proportion supérieure à la moyenne des salariés français (74 % et 13 %).
Sur l’état d’esprit des employés, 92 % des dirigeants estiment que les employés de leur entreprise sont à minima « assez motivés » dont 51 % « très impliqués et motivés ». À un degré moindre, respectivement 80 % et 36 % des salariés font ce constat. À la marge, seuls 5 % des dirigeants estiment que leurs salariés sont indifférents à leur travail et 3 % « démotivés, voire réfractaires ». Ces proportions sont un peu plus élevées auprès des salariés, 11 % affirmant actuellement être indifférents et 9 % « démotivés, voire réfractaires ».