
Syndex, cabinet d’expertise spécialisé dans le conseil aux représentants des salariés, livre les résultats d’une étude sur les négociations des rémunérations encette période de forte inflation.
Il en ressort qu’une très grande majorité d’accords ( 90%) prévoit e retour des augmentations qui se situent entre 2% et 2,5%. Autrement dit, des niveaux qui restent inférieurs à l’inflation. Ces augmentations générales concernent toutes les catégories, y compris les cadres, avec toutefois une proportion plus importante pour les ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (OETAM).
Dans le détail, parmi les mesures de revalorisation du salaire, les augmentations générales sont le plus souvent accordées aux ouvriers et employés (cités par 60% des répondants), puis aux TAM (cités par 57% des répondants) et enfin aux cadres (cité par 41% des répondants). Pour ces derniers, l’outil de revalorisation du salaire le plus couramment utilisé en 2022 reste l’augmentation individuelles (citée par 52% des répondants).
L’insatisfaction est largement partagée par les élus du personnel. Trois sur quatre interrogés déclarent être restés sur leur faim à l’issue des négociations menées en 2022. Même si les concessions ont élargies à d’autres éléments périphériques de la rémunération. Ainqsi la moitié de l’effectif de répondants considère que les conséquences de l’inflation ne sont pas assez prises en compte dans les négociations. Toutefois, le taux d’insatisfaction diminue de moitié pour les répondants ayant bénéficié de deux périodes de négociation dans le cadre d’une revoyure (20% des cas,). Dans 25% des accords analysés , il est prévu des dispositifs relatifs aux déplacements professionnels. En outre, un quart des textes analysés comprend des dispositifs relatifs à la restauration des salariés (parfois les deux).
L’enquête a été menée en ligne, du 10 octobre au 18 novembre. Elle s’appuie sur 387 réponses d’élus de CSE et sur l’analyse de 63 procès-verbaux de négociations salariales provenant de 18 secteurs d’activité dont le BTP, la banque, le commerce de gros et de détail, l’industrie, etc.