
Le syndicat se dit préoccupé par l’effet désastreux que pourrait avoir la situation financière du groupe de distribution pourrait avoir sur les emplois. Les nuages s’accumulent. L’endettement du groupe s’alourdit auprès de fonds d’investissement. Les capacités de remboursement demeurent faibles. En France notamment, le flux de trésorerie disponible reste négatif. Autrement dit, les caisses sont vides, il faut emprunter pour tenir, en attendant de céder les magasins promis à la vente, censés rapporter à court terme 500 M€ d’argent frais. Dans ces conditions, « Le groupe fait des salariés une simple variable d’ajustement », se lamente la CFDT. Elle cite en particulier l’automatisation des caisses, la réduction des effectifs, les ouvertures de magasins sans salariés. « Le groupe Casino s’entête à déployer une stratégie qui ne produit pas de résultats sains et ne correspond plus au, leitmotiv « premier réseau de proximité ». Pour le syndicat, il est temps de changer de stratégie et d’associer le personnel à la définition de l’avenir.
La direction a une analyse différente, estimant qu’n France le groupe a renoué avec la croissance sur les enseignes de distribution avec une croissance de +3,4% en données comparables sur le second trimestre Elle se félicite aussi de la « forte accélération sur les enseignes parisiennes à partir de mi-juin. « Le Groupe a poursuivi sur le semestre le développement de ses priorités stratégiques avec 376 ouvertures sur les formats de proximité, et des ralliements de supermarchés et magasins indépendants ».
Casino rémunère 75 000 personnes en France sur plus de 200 000 dans le monde.