Cellule de crise à la CGT, après la révélation d’une affaire de viol

Alerte au siège de la CGT où la commission exécutive confédérale dit avoir pris connaissance le 22 février d’une infamante plainte pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie »  déposée à l’encontre d’un de ses membres.

 

Le dirigeant incriminé est suspendu « de la totalité de ses mandats nationaux le temps qu’une décision de justice soit rendue ».  Même si l’instance « réaffirme que les valeurs de la CGT sont incompatibles avec toute forme de violence sexiste et  sexuelle »,  cette grave accusation jette le trouble et compromet la campagne en cours sur la défense de l’égalité professionnelle, et prend un relief particulier à quelques jours de la traditionnelle journée du 8 mars.

 

En interne la cellule de veille contre les violences faites aux femmes mise en place en 2016 est saisie. L’organisation souligne qu’elle est « attachée à la présomption d’innocence, elle l’est tout autant à la présomption de sincérité ».