Cession d’Editis par Vivendi : le personnel veut des garanties formelles

Epaulés par le cabinet Secafi (groupe Alpha)  les représentants des salariés d’Edits, filiale de la galaxie Vivendi en passe d’être vendue, ont élaboré des recommandations qu’ils comptent transmettre à leur employeur du moment, prié de les recevoir. Primo, ils veulent être entendus » au sujet choix du repreneur de cet ensemble incluant les éditions Robert Laffont, Julliard, Nathan, Perrin, XO, La Découverte, etc.

 

Secundo, ils insistent sur l’intégrité du périmètre du groupe, y compris son mode d’organisation en pôles éditoriaux, assortis d’une structure de distribution intégrée. Ce sont, considèrent-ils des « éléments structurants, gages de stabilité et de croissance ».

 

Une partie des recommandations s’adresse au futur actionnaire. Les élus du personnel attendent de ce dernier « une volonté de développement et d’investissement à long terme, dans le respect de cette identité, en s’appuyant sur la diversité, la liberté et l’indépendance éditoriales, à l’abri de toute stratégie court-termiste et de toute spéculation boursière et financière ». Tout cela en préservant les 2500 emplois de la société d’édition, en plus de « conditions de travail non dégradées ainsi que des perspectives d’évolution favorables ».

 La vente d’Editis par Vivendi est sur le rails depuis l’été dernier. Parmi les candidats au rachat figure notamment le magnat tchèque Daniel Kretinsky, présent au capital du Monde, bailleur de fonds de Libération, actionnaire de Fnac Darty et de Casino.