CGT : Sophie Binet au pied du mur

A la CGT, ma page Philippe Martinez est donc tournée. La nouvelle secrétaire générale, Sophie Binet est déjà pied d’œuvre. Sa feuille de route : le document d’orientation issu du congrès approuvé par près de 73 % des quelque 942 délégués qui y participaient.

Le virage de la radicalisation est pris. Il mène vers «  un syndicalisme de rupture sociale pour lutter contre les politiques libérales et financières ». A commencer par le refus de la réforme des retraites. Sophie Binet doit aussi, d’urgence, remettre sur pied la confédération, ébranlée par la guerre fratricide. La CGT compte va lancer une grande campagne de syndicalisation, avant de se pencher sérieusement sur ses comptes financiers affaiblis par le net recul d’audience dans le secteur privé. Reste à voir si le mouvement va recouvrer son unité. Les métallos, dont Philippe Martionez était le chef, et quelques fédérations alliées, n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Du moins, la CGT échappe au scénario qui avait plongé Force Ouvrière dans la confusion, après la succession ratée de Jean-Claude Mailly.