Employeurs et syndicats des industries électriques et gazières (IEG) jouent l’apaisement, à l’orée de l’hiver et à l’heure de la sobriété énergétique. Ils ont signé un accord salarial de branche qui encadre les palabres à venir au sein des entreprises. FO voit ce cadrage comme un premier pas. La CFDT également signataire le qualifie de « défensif parce que c’est un mieux pour les salariés, mais qui reste insuffisant pour couvrir l’inflation ». En particulier, le texte paraphé protège le pouvoir d’achat des bas et moyens salaires. Le salaire national de basse (SNB) augmente de 2,3%.
La suite reste toutefois délicate. Ça passe chez EDF où les parties viennent de trouver un terrain d’entente. Les regards se tournent vers Enedis, GRDF, RTE, Engie, GRT Gaz et les autres entreprises des IEG. Lesquelles vont ouvrir des négociations, sous le regard attentif du gouvernement.