
Selon certains gradés du ministère de l’Intérieur, la sécurisation des prochaines élections professionnelles dans la fonction publique nécessite la collecte de données personnelles propres aux électeurs : adresse postale et numéro de téléphone personnel, et coordonnées bancaires. Sans concertation ave les représentants du personnel, des instructions ont été données aux structures locales pour remplir les lignes des tableurs.
Devant de tollé syndical, le ministère rétropédale. L’opération de collecte est suspendue. L’administration garantit que les données transmises au prestataire en charge de la solution de vote électronique seront anonymes et cryptées. La CGT invoque néanmoins une « perte de confiance, qui sera difficile à restaurer ».