
Non seulement le gouvernement reste hermétiquement fermé à ses propositions, mais il s’apprête à prendre des mesures que la CFE-CGC juge préjudiciables à l’emploi.
L’exécutif soigne les formes, mais reste ferme sur le fond. C’est le constat des négociateurs CFE-CGC à l’issue de la quatrième rencontre bilatérale, dans la série de celles qui précèdent la réformer droit du travail. « Nous sommes cordialement reçus, poliment écoutés ». La confédération de la rue du Rocher ne se fait plus d’illusion sur le projet du gouvernement : « reprendre un grand nombre des dispositions abandonnées, parce que trop clivantes, des lois Rebsamen et El Khomri, pour les amplifier».
Selon la délégation CFE-CGC, les interlocuteurs gouvernementaux peinent à démontrer l’impact de ces réformes sur l’emploi. « Au contraire, des dispositions nouvelles de précarisation du travail introduites par la future loi risque de dégrader un peu plus la situation de l’emploi et de l’économie ».