
La prise du congé paternité par les jeunes pères demeure étonnamment stable depuis 20 ans. 30% des jeunes papas omettent d’utiliser ce droit. la durée de ce congé est doublée depuis juillet dernier. Une note publiée par le Céreq et signée d’Alix ponton, chercheuse à l’OSC – Sciences Po et à l’INED identifie, les freins.
Le congé de paternité reste l’apanage des salariés en CDI. 90% des papas ayant ce type de contrat en profitent, au moins partiellement. Contre 65 % des CDD et 33 % des indépendants. Plus on est installé dans son job, plus on utilise ce droit. Les pères ayant moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise ont 3 fois moins de chances de recourir au congé de paternité que ceux étant présents depuis 2 ans ou plus. Les chômeurs indemnisés sont encore plus réticents. Seul un sur quatre ose, même si législation permet de reporter la fin de l’indemnisation.
Des écarts s’observent également selon la taille des entreprises avec un taux de recours de 88 % dans les entreprises de plus de 200 salariés contre 79 % pour celles de moins de 50 salariés. D’un point de vue catégoriel, les employé (87%) et les cadres (83%) sont plus enclin à faire le break que les ouvriers (77%). Selon la note, « c’est le facteur revenu qui engendre les écarts les plus importants dans le recours ou non au congé paternité ». Plus le revenu est élevé, plus la tndance à l’interruption est forte.