Dans un courrier adressé le 6 septembre au Président de la République, Force Ouvrières lui notifie son refus de participer au lancement du Conseil national de la Refondation (CNR). La confédération dirigée par Frédéric Souillot estime qu’elle « n’a pas sa place dans une instance qui en réunissant des composantes aussi disparates que forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort, risque de diluer la parole des organisations syndicales et d’affaiblir le rôle des acteurs sociaux ».
L’organisation se dit attachée « à la séparation entre le champ politique et le champ syndical ». Sans parler du risque de cannibalisation du Cese. Toutefois, FO tient à indiquer qu’elle ne refuse pas de dialoguer. « Bien au contraire, FO réitère son appel à redonner la place qui est la sienne à la négociation collective, au sens de l’article L1 du Code du travail ».