Selon Deloitte, en septembre dernier, les entreprises prévoyaient d’augmenter de 1,80 % leur budget d’augmentation des salaires. Tout compte fait, ils placent la barre un peu plus bas, à 1,60 %, selon un nouveau tour de piste de la société conseil, au travers d’un questionnaire administré adressé à à plus d’une centaine de sociétés.

Le cabinet explique le réajustement par le contexte économique qui incite une entreprise sur cinq (20%) à la prudence. revoir son budget d’augmentation à la baisse.Il note aussi que la baisse est plus significative pour la population cadre : les entreprises qui prévoyaient en septembre dernier, en médiane, des augmentations à 1,80% pour les cadres se montrent plus prudentes en ce début d’année avec des augmentations à + 1,60% (+1,65% pour les non-cadres).En outre, expose Jean-Philippe Gouin, associé capital humain chez Deloitte, il existe un écart de 0,40 point dans les pratiques d’augmentation entre les grandes (+1.50%) et petites organisations (+1,90%) pour les populations non-cadres et cadres. D’un point de vue sectoriel, les secteurs de la banque-finance et l’industrie de la santé ont des pratiques d’augmentation plus dynamiques que d’autres secteurs (grande consommation et services).

En complément des budgets alloués aux augmentations, près d’une société sur deux indique avoir un budget complémentaire. Pour les trois quarts d’entre elles, il s’agit de budget dédié à la gestion des promotions, et pour près d’un quart, de budget dédié au rattrapage des bas salaires.