Conditions de travail : stress majoré pour les salariés franciliens

Les documents à télécharger :

Dès le réveil, plus de quatre salariés franciliens sur dix sont stressés, contre seulement 31 % de leurs homologues en région. Cela commence par les transports en commun, dont la ponctualité et la propreté laissent à désirer. Sans parler des wagons bondés. Or, ils sont 61% à les emprunter quand l’écrasante majorité des provinciaux utilisent des moyens personnels. Et les trajets sont relativement longs : plus de trois quarts d’heure, dans un cas sur deux. Pire, 29 % des salariés de banlieue parisienne se lèvent avant 6h30 (contre 12 % des salariés de Paris intra-muros), une heure de lever conditionnée par la durée du parcours. 28 % d’entre eux mettent en effet plus d’ une heure à rejoindre leur lieu de travail.

 

En région, la norme est inférieure à la demie heure. Résultat : des retards fréquents dans les deux sens. C’est donc pour les parisiens, la course effrénée entre vie de famille et heure de prise de poste. Conséquence, des retards au travail beaucoup plus fréquents en Ile-de-France.