Le premier baromètre de l’accompagnement du changement, réalisé par le cabinet Empreinte humaine

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Le cabinet Empreinte humaine, spécialisé dans la promotion de la qualité de vie au travail  et la prévention des risques psycho-sociaux  publie une enquête, première du genre,  sur la question de l’accompagnement humain du changement en entreprise. Elle révèle trois enseignements.

 

D’abord, la majorité des salariés ont une ou plusieurs expériences du changement au sein de leur entreprise et le jugent légitime. Les salariés ne sont pas opposés au changement. La quasi-totalité des personnes interrogées (93 %) déclarent en effet avoir connu au moins un changement dans leur entreprise au cours des trois dernières années.  Et 71 % des répondants jugent que le changement a du sens. Dans le même temps, ils estiment en majorité que les évolutions interviennent trop fréquemment dans leur structure (63 %). Pour autant, la notion de changement et les sujets qui y sont liés restent relativement flous dans l’esprit de ces mêmes salariés. Ils sont à peine plus d’un sur deux (57 %) à déclarer comprendre ce qu’elle sous-entend, et encore moins nombreux (43 %) à avoir une idée précise du sujet de l’accompagnement humain du changement.

 

L’étude indique aussi une perception contrastée des bénéfices liés au changement. Si la majorité des répondants (78 %) jugent que le changement est nécessaire, ils sont dans le même temps peu nombreux à juger le changement bénéfique à un niveau personnel : 43 % des sondés considèrent que le changement a un effet négatif, et 20 % ne lui associent aucun effet. Et 27 % seulement affirment que le changement a développé leur bien-être au travail.

 

 

Troisième enseignement, Dans l’esprit des salariés interrogés, le changement profite davantage à l’entreprise en tant que structure qu’à eux-mêmes. 53 % estiment que l’évolution a été positive pour l’activité de l’entreprise, et 54 % qu’elle a permis d’améliorer sa   performance. Enfin, les changements peuvent dégrader la santé des salariés. Ceux ayant vécu des réorganisations ou des réductions d’effectif se déclarent deux fois plus en mauvaise santé morale que les autres.

 

 

Enquête réalisée par l’IFOP entre le 24 février et le 1er mars 2016 auprès d’un échantillon représentatif de 1 044 salariés d’entreprises de plus de 500 salariés.