L’épargne salariale radiographiée par TSN Sofres et l’Autorité des marchés financiers

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Un actif sur quatre est couvert par un mécanisme d’épargne salariale. C’est plus souvent un homme, employé d’une grande entreprise. Dans les sociétés de plus de 500 personnes, près d’un collaborateur sur deux détient un compte de ce genre. Le ratio chute à 11 % dans les PME de moins de 50 personnes à , contre le taux de détention est de 48 % dans les structures de salariés. Dans les entreprises de moins de 50 personnes, ce taux chute à 11 %. Ce sont quelques-uns des résultats de l’enquête réalisée par TNS Sofres auprès de plus de 1 800 personnes, à la demande de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

 

Sans surprise, le détenteur d’épargne salariale est plus souvent représenté dans les tranches de revenus supérieures. 26 % des bénéficiaires vivent dans un foyer dans la ressource mensuelle dépasse 4 000€. Dans l’ensemble de la population, cette proportion se limite à 16 %.

 

Le PEE domine largement les débats avec 23 % des salariés concernés. Le Perco reste quant à lui en retrait (9 % des salariés). Le montant détenu est en moyenne de 11 900 €, mais la ventilation est très inégale. De fait, alors que 20 % des détenteurs déclarent avoir plus de 15 000€, un  bénéficiaire sur deux dispose de moins de 3 900 €.