Patron de TPE : un métier toujours éprouvant, rarement valorisant

Devenir patron de TPE a des répercussions néfastes sur la vie quotidienne. Et l’étiquette n’est même pas valorisante, constate une étude OpinionWay pour American Express.

 

Les dirigeants de petites entreprises ont modifié leur alimentation en devenant patrons. Un sur quatre déclare que la qualité de ses repas s’est dégradée. 65 % n’hésitent pas à en sauter un quand leur journée est trop chargée. Et cela arrive une fois par semaine à un chef d’entreprise sur trois. L’alimentation n’est pas le seul aspect concerné, la qualité du sommeil est aussi altérée pour une personne interrogée sur deux. Les deux tiers du panel affirment que la perturbation est directement liée à l’activité professionnelle.Les dirigeants sont aussi stressés. Surtout ceux qui ont des salariés. 

Les dirigeants de TPE renoncent à une partie de leur vie personnelle. Pour les deux tiers de l’effectif, le temps consacré à la famille et aux amis est moins important que précédemment. Le changement est plus net chez les jeunes. Les moins de 34 ans sont 82 % à le dire.En outre, la pratique d’une activité sportive est un moment pour soi que les patrons de TPE n’arrivent pas forcément à s’accorder :40 % disent ne pratiquer que peu ou pas de sport et 84 % t y renoncer par manque de temps.Pour couronner le tout, la fonction de patron n’est pas valorisante :deux patrons sur trois ne se sentent pas valorisés dans le fait d’être dirigeant, en société ou auprès de leurs proches.  

 

Ces répercussions sur la qualité de vie ne les empêchent d’être heureux, loin de là : ils sont 80 % à déclarer être heureux et épanouis dans leur activité professionnelle.

 

 L’étude a été menée par OpinionWay, par téléphone du 26 février au 1er mars 2016 auprès d’un échantillon représentatif de 506 patrons de TPE.