De Paris à Stockholm, les salariés citent parmi les critères de qualité de vie au travail, les relations avec les collègues et l’espace dont ils disposent. Mais alors que les suédois sont sensibles à l’absence de bruit, les Français et les Espagnols prêtent plus attention à la qualité de l’aménagement.
Dans le tertiaire, le salarié français, comme son homologue allemand, a à peu près une chance sur deux de disposer d’un bureau individuel. Un attribut qui relève quasiment du privilège au Royaume Uni où seul 16% des salariés peuvent travailler en permanence dans un espace personnel. Aux Pays-Bas, la tendance est au desk sharing, un système dans lequel la plupart des employés n’ont pas de place attitré. Normal, ils travaillent plus souvent en équipe. Pourtant, les Bataves et les British se disent plus attachés à la qualité de vie au travail que les Frenchies. Au Royaume-Uni, la qualité de vie au travail reste le premier critère de satisfaction, avant l’intérêt du travail, et loin devant la rémunération. En France, c’est l’intérêt du travail qui prime. Ce sont quelques uns des constats du premier Baromètre européen de l’observatoire Actineo. Allié à l’institut CSA, le spécialiste de l’aménagement d’espaces de travail a enquêté auprès de 2 500 actifs de cinq pays européens (Suède, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni).