
Une enquête réalisée auprès d’un échantillon de 2114 personnes à la demande de Javelo, plateforme SaaS RH de management de la performance, montre que la moitié de l’effectif interrogé apprécie ce moment d’échange avec le manager. Pour l’autre moitié, cela entraîne un pic de stress dans l’année. Pour ceux-là , il du moment où se jouent des enjeux majeurs pour leur vie professionnelle (évolution, salaire, environnement de travail). Leur crainte : être jugé de manière partiale. Pour 47% des salariés, ce grand oral peut se transformer en jeu de rôle théâtralisé. Certains y voient un exercice subjectif sur lequel ils n’ont pas prise. 41% des salariés estiment que les rapports de force avec l’employeur y sont inégalitaires, tandis que 29% se sentent mal préparés à cet examen de passage.
« L’entretien annuel ne devrait pas être un moment de stress pour les salariés. Cela peut souvent s’expliquer par un manque de préparation. L’idée de ces entretiens n’est pas de se focaliser sur ce qui a été réussi ou non durant l’année écoulée, mais de préparer le futur et de mettre en place un plan d’action sur les 3, 6, 8 mois à venir » analyse Anne-Sophie Clément, CEO de Javelo (photo). De fait, la méfiance est accentuée par l’absence de suivi d’actions : accès à des formations, à des outils pour aider à la gestion du stress ou à un ajustement de la charge de travail, etc. Javelo conseille de « faire un point trois mois après l’entretien annuel afin de voir si le collaborateur l’a bien « digéré ». Un point à 6 mois permet également de réajuster le plan d’action défini. Il est important de faire des feedbacks réguliers, qui permettront d’alimenter l’entretien annuel suivant.