
Seul en lice, Frédéric Souilot s’installe dans le fauteuil de secrétaire général de la confédération Force Ouvrière, succédant à Yves Veyrier. Même s’il n’a pas fait l’unanimité parfaite au sein du Comité confédéral national (CCN). Près de neuf membres sur dix (87,68%) de l’instance représentative des fédérations ont validé sa désignation.
Son prédécesseur part aussi avec les honneurs : à près de 99%, les votants ont approuvé son bilan (y compris financier). Tout au long du congrès, les orateurs ont été nombreux à souligner sa bonne gestion.
Frédéric Souillot prend les rênes d’une FO réunifiée après les soubresauts qui avaient précédé le précédent passage de témoin. Les challenges sont nombreux : relance des adhésions, clarification de la ligne politique (des voix se sont élevées contre l’alignement sur les positions de la CGT) et dynamisation de l’action revendicative (salaires, retraites, etc).