Hauts-de-Seine : la fusion CTIF-CETIM devant la justice

Après plusieurs semaines de négociations qu’il qualifie de « stériles », le CSE centre technique des industries de la fonderie (CTIF), entame une procédure judiciaire au civil contre la direction , accusée d’avoir commis un délit d’entrave dans le cadre de la fusion avec le centre technique des industries mécaniques, alias CETIM. Ils contestent « une délocalisation forcée qui menace l’ outil industriel et l’emploi ». Les protestataires insistent : « Depuis le début des négociations, le dialogue est impossible avec les directions du CTIF et du CETIM qui multiplient les manœuvres opaques et grossières. Nous nous saisissons de la justice pour faire entendre nos voix et pour préserver nos emplois et notre savoir-faire unique. » 

 

L’instance croit détecter « un PSE déguisé » qui met en péril près de 100 emplois, avec une délocalisation qui ne permet pas à 86 % des collaborateurs de suivre leur employeur » Le CSE du CTIF, représenté par son avocat, Maître Hollande, dépose une plainte au civil dont l’audience se tiendra le 7 décembre.  L’instance espère que la justice se prononcera en faveur d’un report de la fusion.