
Après deux séances de négociations sur les minima de branche de la convention collective nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie, les organisations syndicales et patronales se sont séparées sur un désaccord.
Après un accord signé pour l’année 2022 à 3,1% d’augmentation, les 3 organisations syndicales ont légitimement revendiqué une augmentation 2023 prenant en compte l’inflation réelle de 2022 et prévisionnelle 2023 permettant de fait de préserver le pouvoir d’achat des Ingénieurs et Cadres. Réponse du patrinat : niet. D’une seule voix, les fédérations CFDT, CFE-CGC et FO font savoir qu’elles « regrettent la fin de non-recevoir de l’UIMM » à leurs propositions et la décision de cette dernière de mettre fin prématurément aux discussions. Elles préviennent : « Cet échec aura sans doute des conséquences sur la qualité du dialogue social de branche, sur le déploiement de la nouvelle convention collective et sur l’attractivité de la métallurgie qui peine déjà à pourvoir un certain nombre d’emplois d’ingénieurs et cadres ».
La siruation tendue préfigure aussi une négociation âpre sur la grille nationale des minima de la nouvelle convention collective qui doit s’ouvrir à la fin du premier trimestre 2023.