La CGT présente un plan en faveur de jeunes

La confédération de Montreuil prône dix mesures pour  pour remettre d’aplomb. la jeunesse particulièrement malmenée ddepuis le déclenchement de la crise sanitaire.  La CGT propose de « Garantir l’égalité d’accès à un service public d’éducation, de formation initiale et d’orientation de qualité, de proximité et d’équité. De la lutte contre l’illettrisme aux qualifications supérieures,. « Le système éducatif doit retrouver son sens de service public national avec toutes ses valeurs, notamment celles de gratuité, d’égalité d’accès et de droits, de laïcité », insiste l’organisation. Tout en appelant à instituer une allocation d’autonomie modulable et rattachée à la personne bénéficiaire. Son montant serait égal à 80 % du Smic, sur la base des revendications du syndicat (2 000 €, soit 1 600 € nets). Une troisième disposition bénéficierait en particulier aux NEET, ces  quelque 848 000 jeunes qui ne sont  ni en emploi, ni en études, ni en formation professionnelle. Ceux-ci  auraient droit à un pécule dont le montant restera indépendant des revenus du foyer fiscal.

 

Le plan cégétiste vise par ailleurs le renforcement de la transmission des connaissances et des savoir-faire dans les entreprises. Via un retour en force de l’ex-contrat de génératio assorti d’un CDI et d’un accompagnement formel. Autre objecrtif : la création d’un statut du stagiaire Pour cela, la CGT a des idées : « Conditionner les  aides publiques aux entreprises à des contreparties d’embauche pérenne des jeunes, et mettre en place une sur cotisation patronale sur tous les contrats courts de moins de six mois (CDD, CDD d’usage, intérim, saisonniers, etc.

 

Pour la CGT, la formation professionnelle ne doit plus être dans les seules mains du patronat. Elle doit jouer un rôle structurant et émancipateur dans le cadre de la transformation du travail due notamment aux transitions sociale et environnementale, énergétique et numérique.

 

Autre point-clé du plan pour la jeunesse : la formation. La confédération estime que « l’apprentissage doit rester une voie de formation professionnelle initiale comme une autre, il ne peut en aucun cas constituer le modèle unique qui s’imposerait à tous. ». En outre il est fait appel à « un meilleur contrôle et une véritable certification des organismes de formation par une instance paritaire à l’échelon des régions ».

 

Les autres points du plan concernent l’indemnisation des jeunes demandeurs d’emploi, la lutte contre la discrimination à l’embauche et le logement. Le syndicat souhaite un engagement du futur exécutif, constatant que « La CGT fait le constat que les gouvernements successifs ont non seulement toujours renoncé à mettre en œuvre un plan politique d’ensemble pour la jeunesse ».

 

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