
La confédération de Montreuil est catégorique : « le coup de pouce sur le salaire minimum est indispensable, car le dispositif de revalorisation automatique ne suffit pas ». Elle s’appuie « un niveau d’inflation très élevé, particulièrement sur les produits de première nécessité et sur l’énergie », citant des taux : +60 % pour les huiles alimentaires +19 % pour le gazole, +16,5 % pour le poisson, etc.
Le poids de ces hausses est insupportable pour les salariés et, plus particulièrement, ceux payés au SMIC ou à un niveau proche, poursuit la CGT, rappelant sur la foi des indicateurs OCDE que le revenu réel des ménages a d’ailleurs chuté de près de 2 % au premier trimestre de cette année.
L’organisation ne s’arrête pas là. Elle espère aussi que « la revalorisation du SMIC doit entraîner l’augmentation automatique de l’ensemble des minima et des niveaux des conventions collectives et l’ouverture immédiate des négociations salariales, dans toutes les branches professionnelles ». De son côté, le groupe d’experts sur le Smic propose dans son rapport 2022 l’ indexation automatique du Smic sur la moyenne des évolutions des minima salariaux d’un panel de branches , tout en appelant au renforcement de la négociation collective.