La fidélité à l’entreprise n’est plus ce qu’elle était (étude)

Selon une étude OpinionWay pour Microsoft France,   45% des salariés voient aujourd’hui moins de raisons de rester dans leur entreprise actuelle, et près d’un salarié sur deux (49%) reconnait avoir moins de scrupules à postuler dans d’autres entreprises

Les personnes dont l’activité est compatible avec le travail à distance mais n’y accédant pas, sont 58% à trouver de moins en moins de raisons de rester dans leur entreprise actuelle. Près de    83% des salariés français ont néanmoins envie de rester dans leur entreprise actuelle mais la moitié d’entre eux attend des évolutions en phase avec leurs nouveaux besoins. – Deux ans après le début de la crise sanitaire, l’institut OpinionWay a interrogé, pour Microsoft France, les actifs français sur leur vision de la fidélité professionnelle. Quelles sont les raisons qui les encouragent à rester dans leur entreprise ? A l’inverse, quelles sont celles qui les pousseraient à postuler ailleurs ? L’enquête, menée auprès de 1045 salariés du privé, révèle notamment qu’ils souhaitent conserver la flexibilité gagnée grâce au travail hybride, tout en retrouvant la convivialité qu’ils avaient avec leurs collègues sur leur lieu de travail.

 

« Nous vivons actuellement une tension où d’un côté, le recrutement et la rétention de talents sont devenus financièrement critiques, et de l’autre, le risque de départs des salariés n’a jamais été aussi grand. Nous l’observons tous les jours dans notre secteur de la technologie, mais aussi dans ceux de la restauration ou de l’enseignement. La fidélisation des collaborateurs repose aujourd’hui sur un ensemble de leviers complémentaires au chèque à la fin du mois : la flexibilité des fonctions éligibles au télétravail, la réduction de la pénibilité des tâches à faible valeur ajoutée et la recherche d’un nouveau projet commun autour du lieu de travail. Voilà ce qui permet de redonner du sens à notre quotidien, ce qui doit être notre priorité dans ce monde qui en a beaucoup perdu » précise Nadine Yahchouchi, directrice de l’entité Microsoft 365 de Microsoft France (photo).