La magistrature est en ébullition ce 22 novembre

L’Union syndicale des magistrats (USM) et le Syndicat de la magistrature (SM) orchestrent un arrêt collectif de travail, ce 22 novembre. Les deux principales organisations de la profession espèrent obtenir le soutien des autres fonctionnaires du ministère de la Justice, celle des avocats et des contractuels. Lesquels sont invités à prendre part à «  à un rassemblement à Paris et à défaut à des rassemblements aux sièges des cours d’appel de leur ressort ».

 

La colère gronde depuis des mois. Les protestataires réclament notamment que l’activité des juridictions soit adaptée à l’effectif de fonctionnaires de greffe et de magistrats. L’administration n’en prend pas le chemin. Elle tendrait au contraire, dixit Kim Reuflet, présidente de la SM, «  à alourdir sans cesse la charge de travail de tous dans les juridictions et à accentuer la perte de sens ». Une autre revendication concerne le respect du temps de travail des magistrats (durée hebdomadaire, amplitude horaire, temps de repos, etc.). Pour les syndicats, «  la pratique montre qu’ils sont dans l’impossibilité de le faire individuellement sans que cela s’inscrive dans une organisation globale respectueuse de la loi ».

 

En dépit du ton ferme, les syndicats ne ferment pas la porte au dialogue, se disant prêts à rencontrer le ministre de tutelle ou les membres de son cabinet pour trouver une issue.