Le think tank réalités du dialogue social (RDS), en partenariat avec l’université Panthéon Sorbonne et l’IRTS Parmentier, organise le 11 juillet un colloque sur la responsabilité sociale et environnementale, vue sous les angles de la rémunération, de la santé au travail, des diversités et inégalités, de la formation. En plus de l’aspect environnemental. Au programme : les négociations RSE sur les rémunérations en période de crise ; l’enjeu de la protection de la personne du salarié ; le rôle des pouvoirs publics ; le développement du dialogue social environnemental dans les entreprises ; les pièges du greenwashing. « Les défis de la qualité du travail mis en exergue par la réforme des retraites et les enjeux de transition écologique à l’heure de la sobriété énergétique placent la responsabilité sociale et environnementale au centre des préoccupations ».
Les attentes sont fortes, les employeurs ne semblent pas encore à la hauteur. Selon le dernier baromètre international de Cegos sur ce thème, seuls 33 % des salariés estiment que l’engagement de leur organisation en matière de RSE est à la hauteur des grands défis mondiaux actuels (changement climatique, diversité et inclusion, sobriété énergétique, etc.).
Plus de la moitié des personnes interrogées (55 % et même 57 % en France) attendent que leur entreprise s’engage plus fortement pour répondre à ces enjeux. On en est loin : pour 72 % des collaborateurs ( 75 % en France), leur manager direct n’est pas engagé sur le sujet de la RSE.
Analayse du groupe Cegos : « la formation RSE appelée à se développer à tous les niveaux de l’entreprise, en étant davantage intégrée aux métiers ». Catherine Jacquet, directrice de projets abonde : « Pour être facteur de transformation, la RSE ne doit pas être qu’une affaire de spécialistes : elle doit embarquer l’ensemble des parties prenantes de l’organisation et infuser dans toutes les directions métiers et opérationnelles afin qu’elles changent leurs pratiques à long terme ».