
En Europe, 2023 est l’année des compétences. Les Etats-membres, le Parlement européen et la Commission se sont accordés pour faire de ces 12 mois une période spéciale, en particulier le 9 mai, Journée de l’Europe, célébrée dans tous les Etats membres de l’Union. Il marquera le lancement officiel de cette « Année européenne ».
Il s’agit de valoriser les compétences au sens large, acquises lors de formations, assimilées en cursus initial ou continue, académiques comme professionnelles. Cela concerne les jeune, les actifs, les publics plus éloignés de l’emploi ou fragiles. Ce sera également l’occasion de suivre la mise en œuvre du Socle européen des droits sociaux.
La Commission appelle les Etats-membres à valoriser leurs politiques des compétences, à la mettre en lien avec le marché du travail, tout en soutenant les transitions professionnelles, les mobilités et la reconnaissance des qualifications.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, assure que « la France s’engage pleinement dans cette « Année européenne des compétences », prête à « valoriser les avancées récentes en matière d’apprentissage, de recours au compte personnel de formation (CPF), à la réforme de la validation des acquis de l’expérience (VAE) .
Le gouvernement a désigné Gilles Gateau, directeur général de l’APEC et président du haut conseil du dialogue social (photo) , comme coordinateur national pour l’Année européenne. Il sera épaulé par Marianne de Brunhoff, du secrétariat général des ministères sociaux, dans le rôle de coordinatrice adjointe.