
Les troubles musculosquelettiques (TMS) sévissent plus que jamais. Ce de maladies professionnelles les plus fréquentes. Parmi elles, le mal de dos frappe plus de deux salariés sur trois, occasionnellement ou en permanence .Pourtant, les salariés tendent à le sous-estimer, sachant que cela peut impacter lourdement leur vie professionnelle et personnelle. Ce sont les principales conclusions de l’enquête réalisée par l’Ifop, à la demande de la société Percko, start-up fournissant des solutions innovantes pour améliorer la posture au travail.
Parmi les TMS, Le mal de dos restant le trouble le plus répandu, devant les douleurs liées à la nuque, au genou, au poignet et au coude. Huit personnes concernées sur dix attribuent ces douleurs à leur activité professionnelle. Le ratio atteint à neuf sur dix pour les travailleurs manuels et les télétravailleurs à temps complet Si le mal de dos est une souffrance largement répandue (88% des salariés en ont souffert au cours des 12 derniers mois), les femmes en souffrent régulièrement (c’est-à-dire au moins une fois par semaine) sont nettement plus nombreuses (38%) que les hommes (27%), tout comme les télétravailleurs à temps complet (46 noter toutefois que le mal de dos est aussi lié à l’âge des salariés. Les travailleurs de plus de 60 ans sont davantage touchés, avec plus de la moitié d’entre eux qui disent souffrir de maux de dos au moins une fois par semaine.
Dans ce contexte, une majorité de télétravailleurs (60%) estiment insuffisante la participation de leur entreprise à l’achat de matériel ergonomique . « Le gain de flexibilité au sein des entreprises semble durable, mais il faut veiller à ce qu’il y ait un accompagnement adéquat d’un point de vue ergonomique tant sur le lieu de travail qu’à la maison. C’est donc un vrai enjeu de santé publique à prendre à nos yeux en compte dans la perspective de la réforme des retraites. », insiste Quentin Perraudeau, co-fondateur de PERCKO