Inégalités salariales entre les genres : un motif de démission pour huit jeunes sur dix

Plus que l’index de l’égalité professionnelle du ministère du Travail, la tension sur le marché du recrutement amènera les entreprises à se veiller à l’égalité des genres. C’est ce que constate l’étonnante étude que publie ADP, acteur mondial des solutions de RH.Les salariés se disent prêts à quitter ou à refuser un poste si leur employeur ne répond pas à leurs attentes en matière de diversité et de traitement équitable au sein des équipes. C’est ce qui ressort de l’enquête intitulée « People at Work 2022 : l’étude Workforce View » d’ADP. L’étude a impliqué près de 33 000 actifs dans 17 pays, dont quelque 2 000 en France.

 

La prise en considération, la mise en place et l’application de politiques de diversité, 66d’équité et d’inclusion (DEI) dans l’environnement professionnel sont devenues un critère sine qua non auprès des travailleurs. Ainsi, les deux tiers ( %) des salariés français envisageraient de trouver un nouvel emploi en cas de disparités salariales entre les femmes et les hommes au sein de leur entreprise. Les jeunes sont les plus déterminés. Le pourcentage s’élève à 83 % parmi les 18-24 ans, contre 51 % des 45 ans et plus. De même, 62 % des collaborateurs songeraient à quitter leur emploi en l’absence d’une politique de diversité et d’inclusion au sein de leur organisation.