
Au 1er avril, certaines prestations familiales et sociales versées par les caisses d’allocations familiales (Caf) sont revalorisées de 0,3%, en prévision de la hausse des prix à la consommation. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements de mai. L’organisme donne le détail des principales prestations concernées.
1-Prime d’activité. Les montants forfaitaires sont réévalués. Le calcul varie selon les situations (le simulateur en ligne sur caf.fr permet d’avoir des premières indications du montant). Exemples : une personne seule sans enfant peut désormais bénéficier jusqu’à 553,16€ de Prime d’activité (829,74€ avec un enfant, 995,69€ avec deux enfants puis 221,26€ de plus par enfant supplémentaire). Un couple sans enfant (marié ou non) pourrait prétendre jusqu’à 829,74€ (995,69€ avec un enfant, 1 161,64€ avec deux enfants puis 221,26€ de plus par enfant supplémentaire).
2-Allocation aux adultes handicapés (AAH). Le montant maximal de l’Aah s’élève désormais à 902,70€. Elle est versée aux personnes en situation de handicap à partir de 20 ans (16 ans sous certaines conditions) et dont le taux d’incapacité est d’au moins 50 %.
3-Revenu de solidarité active (RSA). Le montant du revenu de solidarité active a été revalorisé par décret à hauteur de 0,9 %. Le montant forfaitaire mensuel du Rsa pour un allocataire sans enfant est désormais de 564,78€ et de 847,17€ pour un couple, également sans enfant. A Mayotte, le montant forfaitaire au titre du RSA pour un foyer composé d’une seule personne vivant à Mayotte est fixé à 282,39 €.
4-Revenu de solidarité (RSO). Il est en vigueur uniquement dans les départements d’outre-mer. Son montant varie selon les ressources. Le montant mensuel maximum est désormais fixé à 531,94€.
5-Prime à la naissance ou à l’adoption. Elle est versée si les ressources de 2018 ne dépassent pas un certain plafond, pour toute nouvelle arrivée d’un enfant dans le foyer. Son montant s’élève désormais à 947,32€ pour une naissance et à 1 894,65€ pour une adoption. En cas de naissances (jumeaux, triplés…) ou d’adoptions multiples, la Caf verse autant de primes que d’enfants nés ou adoptés.
6-Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE). Elle est accessible en cas de cessation ou de réduction de son activité professionnelle pour s’occuper de ses enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s’ils sont adoptés). Son montant mensuel s’élève désormais à 398,39€ en cas de cessation totale d’activité, à 257,54€ pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps, et à 148,57€ pour une durée de travail comprise entre 50 % et 80 %.
7-Complément de libre choix du mode de garde (CMG). Le montant maximum de remboursement des cotisations sociales pour l’embauche d’une garde à domicile est désormais de 459€ pour les enfants de moins de 3 ans, et de 230€ pour les enfants âgés de 3 à 6 ans. Ce remboursement est maintenu à 100 % pour l’embauche d’une assistante maternelle.
8-Allocation de rentrée scolaire (ARS). Elle s’élève désormais à 369,95€ pour les enfants âgés de 6 à 10 ans, à 390,35€ pour les 11-14 ans, et à 403,88€ pour les 15-18 ans. Le versement de l’Ars intervient automatiquement une seule fois, par enfant, dans le courant du mois d’août.
9-Allocation journalière de présence parentale (AJPP). Accessible aux parents qui s’occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé, son montant journalier s’élève désormais à 43,83€ pour un couple et à 52,08€ pour une personne seule. En cas de dépenses supplémentaires liées à l’état de santé de l’enfant, un complément de 112,12€ par mois, peut être versé, sous conditions.
10-Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). Versée pour aider les parents dans l’éducation et les soins d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, elle s’élève désormais à 132,61€ pour l’allocation de base.
11-Prime de déménagement. Le montant de la prime est égal aux dépenses réellement engagées pour son déménagement, dans la limite de 994,56€ si l’on a trois enfants à charge (puis 82,88€ par enfant en plus). Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et correspondent au plus près aux montants perçus par les allocataires.