
Le cabinet Walters People publie la nouvelle édition de son étude annuelle sur les jeunes actifs et le monde de l’emploi. Elle passe en revue les rémunérations de dizaines de métiers ouverts aux jeunes professionnels ayant moins de cinq ans. Le tiercé gagnant est composé des domaines juridique, digital et pharmaceutique. Les salaires annuels y dépassent rapidement les 50 000 €.
Number 3 : le juridique offre une prime à la spécialisation
Pour les jeunes actifs des métiers du juridique, les signaux sont au vert : les recrutements sont nombreux dès la sortie d’école et les métiers sont porteurs. Les entreprises ont compris l’intérêt de recruter des professionnels jeunes pour les former et les faire monter en compétences. Dans ce contexte, ce sont les juristes dotés d’une véritable spécialité qui vont obtenir les meilleures rémunérations. Leurs compétences techniques leur permettent de se différencier, d’être particulièrement sollicités par les entreprises et donc de voir leurs salaires grimper .
Number 2 : le digital sait valoriser les compétences
Deux phénomènes rendent les métiers du digital particulièrement porteurs : la digitalisation des entreprises et la pénurie de talents. Les entreprises cherchent des candidats dotées de compétences techniques et rapidement opérationnels ce qui met les professionnels issus des bonnes formations en position de force car trop peu nombreux. Ces derniers ont compris cela et ne cessent de faire évoluer leurs attentes à la hausse. Pour les recruter, les entreprises n’ont pas d’autre choix que de leur proposer des packages de rémunérations attractifs et des conditions de travail optimales.
Deux éléments peuvent faire office de tremplin dans la carrière d’un jeune professionnel du digital : l’alternance qui donne une première expérience, ainsi qu’un travail personnel pour se former sur de nouvelles techniques et ainsi étoffer son profil.
Number 1 : la pharmacie, en manque de main d’œuvre, fait monter les enchères
Les emplois à pourvoir seront particulièrement nombreux pour les professionnels en début de carrière dans le secteur pharmaceutique et notamment pour les pharmaciens sur site industriel. Il y a en effet une véritable pénurie sur ces métiers alors qu’ils restent indispensables sur un marché qui n’a pas subi la crise sanitaire.
Logiquement, la hausse des rémunérations se poursuit, portée par des candidats qui ont compris leur valeur et font monter les enchères. Cette situation est notamment liée au fait qu’ils se retrouvent parfois face à plusieurs offres concurrentes et renforcent ainsi leurs exigences. Malgré cela, et pour maîtriser les écarts dans leurs équipes, les entreprises ne s’alignent pas toujours, même si on observe qu’elles sont parfois prêtes à grossir le package proposé pour débloquer des recrutements.
Les entreprises aux offres les plus généreuses seront celles qui devront faire des efforts particulièrement importants pour attirer dans des bassins d’emploi parfois peu attractifs, ou celles soumises à des horaires de travail contraignants.