
Le 11 mars, Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion,, a signé un pacte avec la branche métallurgie, représentée côté patronal par l’UIMM et côté syndical par les fédérations CFDT, CFE-CGC et FO, un pacte qui vise à diminuer les difficultés de recrutement dans le secteur.
Les engagements sont croisés. L’État s’engage à agir pour amplifier l’offre de formation conçue avec les entreprises, pour répondre aux besoins en compétences du secteur. Il va pour ce faire, augmenter le nombre de préparations opérationnelles à l’emploi individuelles, ainsi que formations préalables au recrutement.
Dans le même temps, et de concert avec les entreprises, l’Etat va organiser des ses cursus sur mesure. Il s’emploiera à « répondre aux besoins dans un délai court ». Notamment en matière de financement de parcours certifiants démarrés sous le statut de demandeur d’emploi et finalisés sous le statut de salarié, ou encore le financement de parcours de formation en situation de travail . Autre action prévue par le pacte : « mobiliser les opérateurs du service public de l’emploi afin de proposer des approches ciblées et territorialisées de promotion des offres d’emploi d’entreprises du secteur à l’attention des demandeurs d’emploi, et de profils candidats à l’attention des entreprises, dans le cadre d’événements de recrutement dédiés dans les agences Pôle emploi. Les Régions seront également mobilisées ».
En retour, la branche de la métallurgie s’engage à mobiliser les entreprises. Elles vont Intégrer les demandeurs d’emploi de longue durée dans leurs recherches de candidats et mobiliser les outils du plan dans leurs processus de recrutement. Elle veilleront également à accueillir davantage de jeunes et de demandeurs d’emploi pour la réalisation de temps d’immersion, de stages professionnels et d’alternance, via des périodes de mise en situation professionnelle qui permettent à l’entreprise de repérer les bons candidats et aux demandeurs d’emploi de découvrir des métiers, notamment dans le cadre du parcours de remobilisation des demandeurs d’emploi de longue durée.
Sur un autre plan, la métallurgie ouvrira la porte aux chômeurs de longue durée, en préparation opérationnelle à l’emploi individuelle, en action de formation préalable au recrutement ou en contrat de professionnalisation. En parallèle, la branche poursuivra sa démarche de renforcement de l’attractivité des métiers de la métallurgie en travaillant sur l’ensemble des facteurs améliorant les environnements de travail et renforçant la qualité de l’emploi (contenu des métiers, mobilité professionnelle, gestion et lisibilité des parcours professionnels.