Lutte contre la pauvreté : bilan mitigé de la stratégie gouvernementale

Le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe (photo), a présenté en conseil des ministres le  bilan de la politique de lutte contre la pauvreté menée depuis cinq ans. C’est mitigé.  Premier constat : le taux de pauvreté ne baisse pas.  Il est scotché à  14,6 % depuis 2019. L’exécutif reconnaît que sur le volet préventif, « l’objectif de création de places de crèches en quartiers prioritaires n’a pas été atteint, mettant à jour la nécessité d’engager le chantier du service public de la petite enfance ».

 

En revanche, l’exécutif  se flatte des progrès enregistrés en matière d’insertion.  « L’entrée dans les parcours d’insertion s’est accélérée et, pour la première fois depuis la création du revenu de solidarité active (RSA), les budgets d’insertion des conseils départementaux ont augmenté». Il sqe félicite aussi du progrès de la mixité sociale, grâce notamment au financement de  90 000 places en crèche. Le ministère souligne le déploiement de 700 crèches à vocation d’insertion professionnelle. Cela a permis la formation de  plus de 70 000 professionnels de la petite enfance. Dans un autre registre, 65 000 jeunes décrocheurs qui ont trouvé une solution adaptée dans le cadre de « l’obligation de formation 16-18 »

 

En outre, les mesures monétaires ont, permis, assure le ministère, de renforcer le gain à l’activité avec la revalorisation de la prime d’activité qui a bénéficié à 1,3 million de foyers supplémentaires.