Match apprentissage-contrat de professionnalisation : avantage sans appel à la première formule d’alternance

Les données de la Dares sont formelles : l’apprentissage fait un carton et progresse à grande vitesse, en particulier pour des formations de niveau supérieur. Le contrat de professionnalisation augmente aussi, mais reste loin derrière en affichant un taux de progression plus modique.

L’organisme nous apprend que 733 200 nouveaux contrats d’apprentissage ont été engagés en 2021, soit 38 % de plus que l’année précédente. Et cela après une hausse de 44 % par rapport à 2019. Détail qui a son importance, » la dynamique est surtout portée par les apprentis de l’enseignement supérieur, du secteur tertiaire et employés par les entreprises de 10 salariés ou plus ». La Dares observe que le profil des apprentis se transforme. Le niveau de la formation préparée et l’âge à l’entrée continuent d’augmenter. Dans le secteur privé, qui représente 97 % des entrées, 60 % des contrats commencés en 2021 correspondent à des formations du supérieur (+4 points par rapport à 2020).

 

Concernant es contrats de professionnalisation, l’évolution est plus modique. L’an dernier, la Dares a dénombré 120 600 entrées en alternance selon cette formule qui stagnait. Mais pour la première fois depuis 2019, le flux a augmenté de 7 % sur un an. Le nombre de personnes en contrat de professionnalisation s’établit à 136 500 fin 2021. Les bénéficiaires sont de plus en plus âgés (la part des plus de 30 ans a doublé, souligne l’étude), leur niveau d’études s’abaisse et ceux précédemment en recherche d’emploi sont plus nombreux. Bref, ça marche moins bien.