Le groupe Schneider Electric a annoncé la cession de son activité de capteurs, Lob Sensors, au niveau mondial. Cela concerne environ 1300 salariés, dont 350 en France, répartis entre Angoulême , Limoges, Dinel, et accessoirement Grenoble.
Le personnel s’interroge sur le volet social. Ce pan d’activité est à la peine depuis plusieurs années, avec des effectifs en baisse continue, un recours croissant à la sous-traitance, une fuite de cerveaux entraînant des lacunes de compétences dans certaines spécialités. Une GPEC mise en œuvre fin 2021 était censée remédier à la situation. Le groupe préfère finalement vendre.
Un processus d’information-consultation des instances représentatives du personnel s’engage. IUl porte d’ici avril 2023 sur le statut social collectif : contrats de travail, rémunérations (intéressement et participation inclus), temps et conditions de travail, télétravail, représentation du personnel, activités sociales, etc.
Pour FO, « tout doit être mis en œuvre par la direction du groupe afin d’assurer avec un futur repreneur le maintien du contrat social Schneider ». Les syndicats insistent unanimement pour « un véritable projet pour la France avec un business plan ambitieux, avec des investissements industriels et en R&D permettant de positionner les prochaines gammes dans un avenir durable ».
Les salariés Schneider ont démontré durant de nombreuses années leur fidélité au groupe, il est donc légitime d’en attendre un juste retour et d’être respecté pour cela !