Métiers de l’humain : dix-huit fédérations et organisations montent au créneau

L’Uriops, la FAS, Soliha, la Fehap, mais aussi l’UAPS, Nexem, l’Unapei et plusieurs autres. En tout, 18 fédérations et collectifs associatifs d’Île-de-France du champ sanitaire, social et médico-social maintiennent la pression pour une meilleure reconnaissance des métiers de j’himaun. Ils attirent l’attention des candidats aux élections législatives sur « la crise croissante qui touche l’ensemble des secteurs aujourd’hui à bout de souffle ».

 

Il y aurait selon les organisations, plus de 7 000 postes vacants soit 6,5% des effectifs théoriques des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux franciliens. « Le premier tour des élections législatives est l’occasion d’interpeller les candidats en Île-de-France sur la pénurie de personnels, les inégalités de traitement entre les professionnels, le manque de revalorisation ainsi que l’épuisement des équipes qui impactent fortement le fonctionnement de nos structures », fait savoir le mouvement ’interfédéral.  Il reste dubitatif après les annonces faites le 18 févrer dernier par le gouvernement et concernant la prime de revalorisation à hauteur de 183€  nets.

 

Pour les professionnels du secteur, « d’importantes lacunes subsistent quant au périmètre d’application ainsi qu’aux fonctions éligibles. À ce jour, nous n’avons pas de calendrier établi sur les moyens alloués et déplorons que ces revalorisations annoncées ne soient toujours pas versées détériorant davantage encore la trésorerie de la plupart des associations qui ne disposent pas des fonds propres nécessaires, ou les obligeant à reporter le versement aux salariés Or, faute de reconnaissance salariale, les associations ne sont plus en capacité de recruter tant sur les fonctions supports et logistiques que sur les fonctions d’accompagnement ».  Pire, les démissions, départs et reconversions se multiplient. Un rassemblement pourrait être organisé le 8  juillet prochain.