
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie une étude sur le non-recours et la connaissance des principales prestations sociales. L’organisme s’appuie sur une enquête annuelle auprès de 4 000 personnes résidant en France métropolitaine. Résultat : le non-recours, phénomène important, s’expliquerait principalement par le manque d’information relative aux aides . En outre, les intéressés ignortent à quels organismes s’adresser. Ce n’est pas nouveau.
Dans le détail, quatre personnes interrogées sur dix considèrent que le manque d’information sur les aides est la cause principale du non-recours. La seconde raison la plus fréquemment avancée est la complexité des démarches (23 %), suivie par la crainte des conséquences négatives (18 %). D’autres souhaitent s’en sortir par leurs propres moyens, sans dépendre de l’aide sociale afin de ne pas être considéré comme un assisté (16 %).
La Drees note toutefois que le manque d’information, tout en restant le motif principal de non-recours le plus souvent évoqué par les personnes interrogées, l’est toutefois de moins en moins. Sa part a baissé de 17 points de pourcentage entre 2016 et 2021, au profit de la crainte de subir des conséquences négatives.