Partage de la valeur : miroir aux alouettes

Si l’on en croit le baromètre que publie Epsor, entreprise à mission spécialisée en épargne salariale et retraite, les employeurs ont majoritairement versé une prime de partage de la valeur (57%). Toutefois, le pactole est modique. Le plus souvent, il est inférieur à 1 500 € par tête. Pourtant, les employeurs pouvaient verser jusqu’à 3 000 €, voire 6 000 € lorsqu’elles sont dotées d’un accord d’intéressement et de participation.

 

De fait, une entreprise interrogée sur quatre reconnaît avoir échoué à répondre aux attentes exprimées par les salariés et leurs syndicats. À l’inverse, 12% disent avoir surpassé leurs doléances. Dans ce contexte, 48% des entreprises ont porté une attention particulière aux catégories les moins bien rémunérées. L’enquête constate que l’épargne salariale et retraite , citée comme l’avantage le plus innovant et le préféré des salariés, reste complexe à gérer. Résultat : 43 % des employeurs renoncent à proposer aux collaborateurs une solution de retraite complémentaire (PERCO, PER Collectif), malgré le contexte social tendu autour de la réforme des retraites. Sur le volet monétaire, il reste les primes (ancienneté, objectifs, 13ème mois, assiduité, départ, etc). Une entreprise sur quatre proposent a minima quatre de ces zakouskis.

 

Parmi les autres avantages, moins fréquents, figurent la parentalité bien prise en compte dans deux entreprises sur trois et l’acompte sur salaire, déployé par 68% des organisations.