Pas d’aide publique sans politique sociale vertueuse, suggèrent les syndicats

Dans la foulée de leurs revendications salariales au niveau des entreprises et des branches, les syndicats de salariés et les organisations d’étudiants pressent le gouvernement de réserver ses aides aux entreprises vertueuses en matière de relations sociales et de gestion. « La conditionnalité des aides aux entreprises est aujourd’hui un impératif. Elle doit permettre aux branches professionnelles et aux entreprises de mener des politiques plus concrètes en matière sociale et, notamment par le dialogue social », font-ils savoir par communiqué.

 

Ils insistent sur le niveau du SMIC qui doit demeurer un salaire d’embauche et non « une trappe à bas salaires maintenant les salariés au bas de l’échelle durant toute leur carrière professionnelle ». Pour le collectif qui inclut la CFDT, la CGT, FO, la CFTC, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, Solidaires, la FSU, ainsi que l’Unef, la MNL, la VL et la FIDL, des aides aux entreprises qui ne jouent pas le jeu en matière salariale, « mettent à mal notre système de protection sociale collective ».