Pouvoir d’achat : 6 millions de Français cumulent deux activités

Selon une étude menée menée par Creatests et publiée à l’occasion du Salon SME, un actif sur quatre exerce une double activité.

Assistante maternelle et accessoirement illustratrice. Webmarketer, mais aussi coach digital. Chef de service le jour, chocolatier la nuit. Au total, 6 millions de Français ont une double vie professionnelle, d’après une enquête menée par Creatests et publiée à l’occasion du salon SME (19 et 20 septembre au Palais des Congrès de Paris). Il s’agit d’activités générant des revenus déclarés, en parallèle de l’occupation principale.

 

Le nombre d’accros au cumul a nettement augmenté soit 2 millions de plus qu’en 2016. La tendance vient des États Unis. Le régime de l’autoentrepreneur l’a accélérée. « La simplicité de gestion d’une microentreprise à travers de nouvelles solutions souvent digitales et les conséquences de la crise sanitaire (sont les principales explications de cet essor », expliquent les auteurs.

 

Les motivations sont claires. Augmenter ses revenus (67 %), tirer des revenus d’un hobby ou d’une passion (29 %), préparer une reconversion professionnelle (11 %), tester une idée de création d’entreprise (7 %) ou devenir progressivement son propre patron en commençant par l’activité complémentaire (6/%).

 

L’enquête souligne que les revenus générés par la 2e activité sont très variables. Un peu moins de la moitié des intéressés déclarent un gain mensuel moyen net inférieur à 300 €. Un tiers empoche entre 300 € et 1 000 € au titre de l’occupation subsidiaire. Tandis que 14 % améliorent leur ordinaire dans une fourchette comprise entre 1 000 € et 3 000 €. Mieux, 3 % de happy few réalisent un gain supérieur à 3 000 € par mois. Tout dépend du temps consacré à l’activité complémentaire.