Qu’attendent les futurs cadres de leur employeur ? Une étude Skema Business School avec EY

Le Baromètre Talents 2023  réalisé conjointement par Skema et EY sur les attentes de la génération Z au travail  est formel. Les DRH ayant un plan de recrutement gagneraient à le lire. Mené en septembre 2022 par OpinionWay, il s’appuie sur un échantillon de 1400 étudiants français et internationaux entre 21 et 25 ans afin de comprendre leur état d’esprit vis-à-vis de leur avenir, leurs attentes en matière de premier emploi, de sens au travail, ainsi que leur perception des conditions de travail.

 

Près de six étudiants sur dix déclarent qu’il est normal en début de carrière de travailler beaucoup pour apprendre et faire ses preuves, quitte à ce que la vie professionnelle prenne une grande place par rapport à la vie personnelle (61 %).Ils sont 77 % à estimer pouvoir refuser un poste ou le quitter si l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’est pas respecté. Par ailleurs, 96 % des étudiants estiment qu’ils doivent pouvoir s’exprimer au sein de leur entreprise, et ce même en début de carrière. Ils doivent être en mesure de faire valoir leur avis ou de faire des propositions dans le cadre de leur travail.

 

Soucieux de se professionnaliser rapidement, les répondants expriment prioritairement besoin de continuer à apprendre. Avoir la possibilité d’apprendre beaucoup est une dimension importante de leur premier emploi pour sept étudiants sur dix (70 %). En outre, travailler dans un esprit d’équipe positif et constructif correspond à l’idée que les futurs cadres se font du monde professionnel (77 %). Ils sont près de deux tiers à estimer que l’ambiance au travail permet de s’épanouir (68 %), à souhaiter évoluer auprès de personnes inspirantes (62 %) et à avoir des managers qui se soucient de les faire progresser (61 %).

 

Curieusement, les jeunes accordent moins de crédit au travail à distance qu’à l’ambiance au travail. Pour près de la moitié d’entre eux, le télétravail n’est pas adapté pour un premier job (54 %). Selon eux, le nombre de jours de télétravail idéal ne devrait pas excéder deux jours (1,7 jour en moyenne). Voire, 20 % des étudiants ne veulent aucun jour en télétravail.