
France Assureurs, autrement dit la Fédération française de l’Assurance (247 entreprises d’assurance et de réassurance représentant 99 % du marché des entreprises régies par le Code des assurances) vient de conclure avec les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC et UNSA un nouvel accord de branche sur la prévention des risques professionnels et la santé au travail.
L’accord-cadre signé le 29 novembre est le fruit de 8 mois de travaux et de négociation. Le texte renforce l’obligation de formation des représentants du personnel. Il rend également obligatoire la présence d’un référent QVCT dans les entreprises de plus de 250 salariés. Le texte incite les sociétés d’assurance à s’emparer de ces thématiques pour animer leur propre dialogue social et à impulser un changement culturel fondamental, fondé sur la prévention, au bénéfice des salariés et de la performance des entreprises.
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a conduit au développement de nouvelles pratiques, dont le télétravail, qui ont permis de maintenir pleinement l’activité des assureurs tout en garantissant la santé et la sécurité de l’ensemble de leurs collaborateurs. Ces nouvelles modalités d’organisation du travail ont par ailleurs renforcé certaines attentes des salariés qui se focalisent désormais davantage sur leur bien-être individuel et leur équilibre de vie.
Florence Lustman, présidente de France Assureurs (photo) insiste : « Cet accord vise à impulser une nouvelle dynamique pour faire de la santé et de la sécurité des enjeux primordiaux de la qualité de vie et des conditions de travail. Il nous faut développer collectivement une culture de prévention des risques professionnels qu’il s’agisse des troubles musculosquelettiques ou encore de risques émergents comme l’isolement social dû au télétravail. Je suis convaincue que l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail est un levier majeur de compétitivité pour nos entreprises. »