Renforcée, l’Anact new look est prête à agir

C’est effectif depuis le 1er janvier 2023. L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), établissement public administré conjointement, par l’Etat et les partenaires sociaux absorbe les 16  agences régionales (Aract) , jusque-là sous statut associatif.  Résultat : un établissement unique qui compte 265 agents.

 

Prévu par la Loi sur le renforcement de la santé au travail du 2 août 2021, ce regroupement  vise à  renforcer la capacité d’action de l’Anact et de développer son offre de service. Ni l’ancrage territorial, ni le rôle des partenaires sociaux ne seront négligés  dans la nouvelle configuration.  Les missionsdemeurent. Primo,« contribuera aux priorités des politiques publiques sur le champ des conditions de travail, en développant en particulier des démarches en faveur de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), la prévention de l’usure professionnelle et l’égalité professionnelle femme-homme. Secundo, « participer à l’accompagnement des mutations du travail et mettre en œuvre des démarches sectorielles et territoriales pour répondre aux difficultés de recrutement et de fidélisation ».

 

« La fusion Anact-Aract doit permettre que les TPE-PME en particulier bénéficient d’accompagnement, d’outils et de méthodes pour progresser en ce sens », souligne  Sylvie Peretti, présidente de l’Anact (photo). De son côté, Georges Sautreuil, membre du conseil d’administration de l’Anact, représentant FO insiste sur la concertation qui a prévalu : « Au bout de presque 2 ans de dialogue franc et constructif entre les différentes parties, les Aract s’unissent avec l’Anact, tout en garantissant le paritarisme régional, dans le but d’améliorer encore les conditions de travail des salariés ».