
Face aux transformations et aux incertitudes, directeurs des ressources humaines et directeurs financiers alias DAF, font cause commune. Ils partagent les mêmes priorités, mais pas dans le bon ordre.
L’éditeur de solutions RH Lucca, a sondé les directeurs financiers sur leur manière de collaborer avec les responsables RH au sein de l’entreprise. L’enquête, menée 29 mars au 20 mai, est fondée 230 réponses. Résultat : les directeurs financiers partagent les préoccupations des DRH. Ils sont maintenant très sensibles à la question du bien-être des salariés, à la mesure de l’engagement permettant de répondre à des enjeux considérés prioritaires comme le turnover ou l’absentéisme. Les deux acteurs cherchent à « réduire les tâches sans valeur, réaliser des reportings et optimiser la capacité des bureaux ». DRH et directeurs financiers sont prêts à investir dans un SIRH.
“La pandémie traversée pousse les entreprises à revoir leurs processus RH et administratifs, ce qui se traduit par un renforcement de la coopération entre les DRH et les DAF. Ensemble, ils mettent sur les rails une nouvelle organisation, s’adaptent aux nouveaux modes de travail hybride et s’assurent du bien-être de leurs collaborateurs”, confirme Charles de Fréminville, DRH de Lucca. Toutefois, les ordres de priorité diffèrent.
Pour un quart des DAF (24 %), la raison principale d’investir dans un SIRH est “L’optimisation du temps passé sur les tâches manuelles sans valeur” , suivi de “la réalisation de reportings” pour 22 % des répondants et “l’optimisation capacitaire des bureaux” pour 18 % d’entre eux.
Par ailleurs, 77 % des répondants considèrent que les collaborateurs heureux sont jusqu’à 12 % plus productifs (contre seulement 1 % “pas du tout d’accord”). Toutefois, ils ne sont que 8 % à avoir mis en place l’indice de bien-être au travail (IBET), 67 % ne l’ont pas mise en place et un quart des répondants (24 %) déclare ne pas savoir ce que c’est. Autre indication : 42 % des répondants ont indiqué que la politique de rémunération de leur entreprise était liée à la définition des objectifs. Par ailleurs, 34 % d’entre eux associent la politique de rémunération à la performance globale de l’entreprise (intéressement). Un quart des répondants (24 %) considèrent que la politique de rémunération de l’entreprise est à la fois liée à la performance globale et à la définition des objectifs.