
Syndicats et employeurs des cinq branches baptisées « industries alimentaires diverses » échouent à s’accorder sur une revalorisation améliorée des salaires. A l’initiative de la CFDT Agri-Agro, appuyée par les autres organisations, le patronat avait accédé l’ouverture d’une nouvelle négociations sur les minimas, « afin de répondre rapidement à l’urgence de la situation créée par l’inflation et l’augmentation du SMIC de 2,65% au 1er mai dernier ». Plusieurs niveaux de la grille conventionnelle étaient passés sous le SMIC.
La proposition patronale, à prendre ou à laisser concernait uniquement le personnel ouvrier, à l’exclusion des cadres et agents de maîtrise. Résultat : un cuisant échec. « Nous déplorons le manque de reconnaissance et de solidarité des employeurs vis-à-vis de leurs salariés, mettant ainsi à mal l’attractivité de ce secteur », regrette la CFDT.
La dénomination «industries alimentaires» recouvre toute une série d’activités industrielles visant au traitement, à la préparation, à la transformation, à la conservation et au conditionnement des denrées destinées à l’alimentation humaine.