Salaires : clash dans l’industrie pharmaceutique

Comme un seul homme, les négociateurs syndicaux  CGT, CFDT, Unsa, CFE-CGC, FO et CFTC claquent la porte des négociations salariales en cours avec les organisations d’employeurs de la branche pharmaceutique.  Le round a lieu  dans le cadre d’une clause de revoyure liée à l’inflation, inscrite dans l’accord de novembre 2021 sur les salaires minimas conventionnels de branche.

 

La partie patronale propose royalement 2,6% d’augmentation à une minorité de travailleurs de la filière, comptant pour 0,5 % de l’effectif total. Cela leur permettrait d’atteindre le SMIC. Le patronat est également prêt à verser une « prime temporaire » de de 20 € brut par mois, soit 1 à 1,2% du salaire à une autre partie des troupes (environ des employés).

 

Pour le front commun syndicat, « l’indécence de ces propositions non-négociables, orchestre la paupérisation inéluctable des salariés mobilisés sans répit pour la santé de tous ». Il fait le lien avec « les profits de l’industrie pharmaceutique ne cessent de croître », et en appelle aux pouvoirs publics.