Salaires : dos au mur, l’industrie laitière fait un effort

Face à la pression syndicale, les industriels de la transformation laitière finissent par mettre la main à la poche.  Le statu quo  salarial, c’est nom, leur ont fait comprendre d’une seule voix les fédérations syndicales participant aux négociations annuelles de branche, menaçant de rompre le dialogue. D’autant plus que certains niveaux  étaient rémunérés en dessous du SMIC.

 

Résultat : le secteur dont les eaders s’appellent Sodiaal, Lactalis, Bongrainet  Bel  cèdent une augmentation qui représente environ 4,5% sur l ’ensemble de la grille. C’est loin des  7% réclamés par la fédération FGTA-FO, mais bon à prendre, à l’issue de tractations aussi longues qu’éprouvantes pour les parties. L’argument de  « ’l’attractivité de notre branche dans un marché de l’emploi de plus en plus tendu »’ développé par les négociateurs salariés  semble avoir convaincu les employeurs.